Ce confinement est une occasion en or, pour celles qui comme moi sont confinées, de tester l’art de “ne rien faire”.
(j’en profite pour remercier avec toute ma gratitude les infirmièr(e)s, médecins, tout le personnel de santé, qui sont sur le terrain )

J’aimerais cependant préciser ce que j’entends par “ne rien faire”.
(J’aimerais aussi trouver une dénomination plus appropriée, mais pour l’instant ça ne vient pas …. Si vous avez une idée à partager, n’hésitez pas 😉 !).

En effet, en cette période particulière où nous sommes obligées de rester chez nous, il m’est venu une évidence :
Pour moi, “ne rien faire” ne signifie pas rester assise ou allongée à attendre que le temps passe. Ca peut être ça parfois 😉, mais finalement, rarement.
Pour être en pleine forme et pleinement connectée à mon corps, j’ai personnellement besoin de beaucoup bouger. Si j’avais pu écouter mon besoin aujourd’hui, je serais allée marcher ou faire du vélo ou monter à cheval, ou etc …. C’est aussi ma façon à moi de “ne rien faire”.

“Ne rien faire” c’est en fait LÂCHER LA VOLONTE DU MENTAL (de remplir son agenda, de faire quelque chose pour combler le vide mais qui ne nous plaît pas, de se forcer à effectuer une tâche qui peut attendre, etc … ).
Voici un bon indice que nous sommes dans la volonté du mental : quand nous commençons nos phrases par “il faut que …. ” ou “je dois …. “.

“NE RIEN FAIRE” C’EST REPONDRE AUX IMPULSIONS DE NOTRE COEUR, MAINTENANT. C’EST ECOUTER LA PETITE VOIX QUI NOUS MURMURE CE DONT NOUS AVONS BESOIN MAINTENANT POUR AVANCER AVEC ENERGIE, SERENITE, JOIE. (Boire un thé, lire un livre, passer l’aspirateur ou faire la vaisselle (oui oui !), cuisiner un bon repas, jouer avec nos enfants, danser comme une dératée , etc … ). C’EST ÊTRE PLEINEMENT PRESENT A SOI-MÊME DANS L’INSTANT PRESENT.

Plus nous sommes à l’écoute de notre intuition, de notre coeur, de nos besoins et y répondons rapidement, moins nous sommes en résistance, voire en conflit, avec nous-même. Par conséquent nous ne gaspillons pas notre énergie à lutter contre l’insatisfaction ; au contraire nous nous nourrissons et gagnons en énergie, nous sommes plus joyeux car satisfaits. Nous gagnons aussi en confiance car nous nous RESPONSABILISONS en prenant conscience que nous pouvons répondre à nos besoins agréablement et que nous sommes les seuls à pouvoir les satisfaire.

Alors, je te lance ce défi pour les prochaines semaines de confinement à venir :
Pose-toi régulièrement la question (par exemple le matin en démarrant ta journée après ton petit-déjeuner, puis le midi après le déjeuner et enfin le soir après le dîner) “de quoi ai-je besoin maintenant ?”.
Puis, une fois que tu as identifié ton besoin et pour savoir quelle est la meilleure façon de le satisfaire maintenant, commence ta phrase par “j’aimerais …”.
Et laisse-toi porter .

Enjoy !

A bientôt !

Valérie